- Bibliuguiansie
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S. f. (bi-bli-u-ghi-an-sî - du gr. biblion, livre; ugiansis, guérison). Art de restaurer les livres. || Ce mot, barbarement formé (on devrait dire biblygiansie), ne se trouve que dans les dictionnaires.Source: P. Larousse. Grand dictionnaire universel du XIXe siècle. Paris, (1864-1890).
- Calligraphie
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S. f. du grec καλλίγραφια (kalligraphia), composé de καλλος (kallos), beauté et de γραφω (graphô), écrire: belle écriture. (Diplomat.) L'art de mettre au net ce qui été écrit en notes. Autrefois on écrivoit la minute d'un acte, le brouillon oou le premier exemplaire d'un ouvrage, en notes, c'est à dire, en abbréviations, comme les notes dites de Tiron. Cela se faisoit afin de savoir suivre celui qui dictoit. Ceux qui écrivoient ainsi en notes, s'appeloient en latin, notarii; mais comme peu de gens connoissoient ces notes ou ces abbréviations, et que d'ailleurs ces...
Lunier. Dictionnaire des sciences et des arts. Paris, 1805.
- Chalcographie
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(du grec kalkos, cuivre, et graphô, je grave), art de graver sur cuivre. V. gravure. - On donne le même nom au lieu où l'on a réuni un grand nombre de planches gravées. La Chalcographie apostolique de Rome conserve beaucoup d'oeuvres remarquable. Celle du Louvre, plus importante encore, date de Louis XIV; en 1670, ce prince décida qu'on graverait les évènements militaires de son règne, les vues des palais, jardins et fontaines, les tableaux qui décoraient les résidences royales, et, depuis 1699, les gravures qu'il fit faire furent livrées à bas prix au public. Louis XV et Louis XVI continuèrent cette oeuvre. A la suite d'une proposition faite par le...BACHELET (TH.) et DEZOBRY (M. CH.). Dictionnaire général des lettres, des beaux-arts et des sceinces morales et politiques. Paris, Librairie Ch. Delagrave, 1882
- Dévanâgari
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S. m. (dé-va-na-ga-ri). Philol. Nom de l'écriture et des caractères de l'alphabet sanscrit : Le bengali a remplacé le dévanâgari. - Adjectiv. : Caractère dévanâgari. L'alphabet arabe l'a emporté sur le caractère dévanâgari. (Renan.)
P. Larousse. Grand dictionnaire universel du XIXe siècle. Paris, (1864-1890).
- Editeur
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S. m. du lat. edere, faire paroître, mettre au jour; composéde la particule extractive e, de hors, et de do, donner. (Bibliogr.) Ce nom appartient à celui qui publie, fait imprimer et dirige l'impression d'un ouvrage dont il n'est point l'auteur. Pour être bon éditeur, il faut réunir à beaucoup de goût des connaissances très-étendues; bien choisir un ouvrage; le présenter dans son jour le plus favorable, le perfectionner, l'enrichir de bonnes réflexions et de savans commentaires s'il en a besoin; tel est le mérite des illustres éditeurs des 16 et 17.e siècles, qui ont ressuscité les ouvrages des Grecs et des Latins. Tels furent Erasme, Scaliger, les docteurs de Louvain, Petau,...
Lunier. Dictionnaire des sciences et des arts. Paris, 1805.
- Format
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S. m. du latin forma, forme. (Bibliographie) Ce qu'un volume a de hauteur et de largeur; ce qui se suppute par la quantité de feuillets dont chaque feuille est composée, lorsqu'elle est pliée. Il existe différente sortes de formats dont la plupart se connoissent à la simple vue. Un format dépend de la manière dont une feuille est pliée. Ainsi, la feuille pliée en deux, désigne l'in-folio; en quatre l'in-quarto, en huit, l'in-octavo; etc.; mais comme dans les petits formats il y a quelquefois du doute, il faut avoir recours au rayes qui traversent le papier, qu'on appelle, en terme du métier, pontuseaux, et dont la direction indique le format. Les éditions en...
Lunier. Dictionnaire des sciences et des arts. Paris, 1805.
- Glossaire
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S. m. même origine que glose. (Bibliogr.) Dictionnaire ou recueil de termes difficiles, obscurs ou barbares d'une langue, accompagnés de leur glose ou explication. Les auteurs de ces sortes d'ouvrages se nomment glossateurs.
Lunier. Dictionnaire des sciences et des arts. Paris, 1805.
- Héliographie
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S. f. (é-li-o-gra-fi - du grec hélios, soleil; graphô, j'écris). Astron. Description du soleil. - Physiq. Art général de fixer l'image lumineuse de la chambre noire : La dagéréotypie et la photographie sont des procédés divers d'une même science, l'héliographie. Tant que l'héliographie est restée contenue dans les limites du dagéréotype, il a été insensé de prédirela vulgarisation de ses produits (F. Roubaud). Art de graver par l'effet des rayons solaires : En quelques minutes l'héliographie transporte maintenant un dessin sur la pierre. (Deriége.) -Encycl. V. photographie.
P. Larousse. Grand dictionnaire universel du XIXe siècle. Paris, (1864-1890).
- Italique
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Du latin italicus, dérivé d'Italia, Italie. (Imprimerie) Le caractère italique tire son origine de l'écriture de la chancellerie Romaine, désignée par les mots cursivetus seu cancellarius. De là vient qu'on a appelé cette sorte d'écriture cursive; c'est encore sous ce nom que cette écriture est connue en divers pays; il a été aussi connu sous le nom de lettres vénitiennes, parce que les premiers poinçons ont été fait à Venise, ou sous celui de lettres aldines, parce que Alde Manuce s'en est servi le premier; enfin le nom d'italique lui a été donné en France, parce qu'il vient d'Italie, et ce nom a prévalu.
Lunier. Dictionnaire des sciences et des arts. Paris, 1805.
- Justification
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S. m. du lat. justificatio, formé de justificare, pour justum facere, rendre juste: action, procédé par lequel on se justifie. (Imprimerie) La justification, en termes d'imprimerie, est la longueur des lignes, déterminée et soutenue dans une même égalité, par le secours du composteur et des espaces de différentes épaisseurs. (Fondeurs en caractères) C'est encore un petit instrument de cuivre ou de fer qui sert aux fondeurs de caractères d'imprimerie, pour s'assurer si les lettres sont bien en ligne et de hauteur entr'elles.
Lunier. Dictionnaire des sciences et des arts. Paris, 1805.
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